Lors des récentes élections législatives, il a été constaté que le respect de la parité entre les candidats qui ont suivi Éric Ciotti n’était pas au rendez-vous. En conséquence, des pénalités financières importantes seront imposées, s’élevant à deux millions d’euros d’amende par an. Il est à noter que ce parti politique n’est pas le seul à avoir été sanctionné lors de cette élection.
Les partis politiques font le bilan après les législatives
Les partis politiques en France évaluent les conséquences des législatives pendant l’été. Le non-respect de la parité des candidatures entraîne des sanctions financières pour certains partis. Les Insoumis sont les seuls à respecter parfaitement la parité, avec 116 femmes pour 117 hommes. Les communistes et les écologistes s’en rapprochent également. En revanche, Les Républicains, suivant Éric Ciotti, ont une forte disparité avec 11 femmes pour 52 hommes, ce qui leur vaut une amende de deux millions d’euros par an.
Au Rassemblement national, la situation n’est guère meilleure, avec un million d’euros d’amende malgré l’explosion de leur dotation grâce à leurs 126 députés. Le Parti socialiste écope également d’une amende d’un million d’euros. De leur côté, Ensemble doit également payer. L’ancienne majorité présidentielle enregistre la plus forte baisse de candidatures féminines.
Les écologistes meilleurs élèves que les autres
La parité entre hommes et femmes est obligatoire pour les scrutins de listes, mais pour les législatives où les candidats s’affrontent individuellement, le compte n’y est pas. Le groupe écologiste à l’Assemblée nationale est le seul à respecter la parité, avec 16 femmes et 17 hommes.
Les autres partis ont plus de difficultés à respecter la parité. Les Insoumis voient leur écart se creuser, passant de 72 candidats à seulement 29 femmes élues. Chez Ensemble, Horizons, LR et le groupe ciottiste, le nombre de femmes élues est également en deçà de la moyenne.
Les écologistes expliquent leur réussite par le fait qu’ils offrent autant de circonscriptions gagnables aux candidates. Il s’agit d’une question de culture au sein du parti. En revanche, la dissolution surprise a compliqué la tâche des partis, notamment pour attirer des femmes candidates.
En conclusion, malgré les amendes imposées pour non-respect de la parité, la représentation équilibrée des femmes et des hommes à l’Assemblée nationale reste un défi à relever pour de nombreux partis politiques en France.
Source de l’article : Francetvinfo